Le Parc ANIMALIER D’AUVERGNE est l’un des 20 SITES EMBLEMATIQUES DE LA REGION AUVERGNE Rhône-Alpes
Le Parc ANIMALIER D’AUVERGNE est l’un des 20 SITES EMBLEMATIQUES DE LA REGION AUVERGNE Rhône-Alpes
Une des 3 missions que nous nous sommes donnés est de participer à la Recherche Scientifique sur la connaissance des espèces sauvages. Le Parc Animalier d’Auvergne a créé en 2021 une association dédiée à la recherche à ce sujet : Science Nature. Ainsi des études en lien avec le comportement animal, la nutrition et la médecine vétérinaire sont réalisées afin d’améliorer les connaissances de ces espèces menacées et également de permettre d’améliorer leur bien-être au sein des parcs zoologiques.
L’éthologie est une science qui étudie le comportement des animaux. Elle implique une observation fine de chaque mouvement ou interaction avec une interprétation juste pour en tirer des conclusions et comprendre le comportement en question. Des étudiants formés à observer ces comportements étudient les espèces du Parc Animalier d’Auvergne pour en apprendre plus sur les interactions entre individus, les interactions avec l’environnement, la reproduction. Tout ceci va permettre de comprendre la biologie globale de l’espèce mais aussi de gérer certaines mises en contact délicates entre deux individus, de gérer au mieux la reproduction de certaines espèces. Toutes ces données permettent d’améliorer le bien-être de nos animaux mais apportent en plus des éléments de compréhension de l’espèce pour mieux la protéger dans son milieu naturel.
« À la suite d’une arrivée de deux nouvelles femelles durant l’été 2022, des conflits importants ont vu le jour. Le but de cette étude est de suivre l’évolution de ce groupe, afin de maintenir une certaine cohésion et de diminuer les conflits qui ont lieu entre les individus. L’objectif final est d’avoir tous les individus présents en même temps dans la plaine africaine, sans qu’il y ait de conflits autres que les conflits de dominance, comportements naturels chez ces équidés. Pour cela, j’observe les zèbres individuellement, tout en conservant un point de vue global du groupe, durant plusieurs semaines. Au cours de cette étude, des mises en contact sont réalisées de façon progressive, en modifiant plusieurs facteurs tel que le nombre d’individus introduits et en variant ces derniers, c’est-à-dire, en introduisant le mâle puis les femelles et vice versa. D’autres facteurs tels que les périodes d’œstrus sont considérées, tout comme l’ouverture de la plaine africaine, afin de prendre en considération l’espace disponible pour le groupe de zèbres. De plus, des points d’échantillonnage sont réalisés afin d’analyser l’exploration de l’enclos des individus introduits. »
« En ce moment, j’étudie le goral de Chine, une espèce de caprinés d’Himalaya. Durant l’hiver, deux nouvelles femelles ont rejoint le couple de gorals présents au Parc dans le cadre d’un programme de reproduction européen pour former un nouveau groupe reproducteur. Mon travail consiste à observer les animaux tout au long de la journée pendant laquelle je prends des données sur leurs comportements et leurs interactions. Cela m’a permis d’élaborer un éthogramme (répertoire de comportements) propre à l’espèce. Ainsi, j’étudie le comportement des gorals à l’aide de cet éthogramme et en particulier leurs comportements reproducteurs, peu de choses sont connues à ce sujet. Grâce à mes données, je pourrais par exemple comparer le comportement avant et après l’arrivée des nouveaux individus, étudier la relation entre les femelles mais aussi la relation du mâle avec les différentes femelles. Ainsi, l’objectif principal de ce travail est de mieux connaître les individus, de veiller à leur bien-être et de favoriser leur préservation dans les zoos. »
Une doctorante en Nutrition Animale, en étroite collaboration avec notre vétérinaire et aidée d’étudiants en formation, définit les rations idéales que nos animaux peuvent recevoir. C’est un grand défi de nourrir ces espèces menacées aussi variées les unes que les autres de par leurs besoins différents.
Ces nutritionnistes, accompagnés du vétérinaire du Parc, vont analyser, tester, améliorer la qualité des rations distribuées pour chaque espèce. Encore très peu de données sont connues pour ces espèces sauvages et toutes études supplémentaires aideront les scientifiques et les associations à mieux les protéger dans leur milieu naturel, en protégeant les espaces où elles vivent.
C’est la première fois en France qu’un parc animalier accompagne une doctorante à la réalisation d’une thèse sur la nutrition animale !
Le vétérinaire participe aux études menées à l’échelle française et européenne pour améliorer les connaissances et les compétences en médecine vétérinaire. Il apporte des données sur certains traitements spécifiques à certaines maladies que développent les animaux sauvages. Il développe des protocoles d’anesthésie afin d’optimiser l’efficacité et diminuer les risques. Il récolte des prélèvements qui permettent de faire des études génétiques, de comprendre la physiologie fine de certaines espèces. Toutes ces avancées servent à la fois aux animaux sauvages mais aussi à l’Homme, car nous l’avons tous vu, les santés Animale et Humaine sont étroitement liées.
350 animaux de 60 espèces différentes hébergées dans un cadre naturel exceptionnel sur 50 hectares de nature, au coeur des volcans d’Auvergne
Parc Animalier d’Auvergne
Route d’Anzat
63420 Ardes-sur-Couze
Ouvert de février à décembre
Y compris les jours fériés
04 73 96 77 25
Permanence téléphonique de 10h à 12h
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